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La compensation alimentaire : quand le consommateur joue au yoyo avec son assiette

Photo du rédacteur: Nicolas NouchiNicolas Nouchi

Vous connaissez ce moment où vous vous dites "Après ce mega burger triple cheese, je ne mange que de la salade pendant trois jours" ? Bienvenue dans l'ère de la compensation alimentaire, ce petit jeu de balance où nous sommes tous plus ou moins champions !





La compensation : pas qu'une histoire de tribunal


En droit, la compensation est une forme de dédommagement pour un préjudice subi.


Dans nos assiettes ? C'est exactement la même chose ! Sauf qu'ici, c'est notre conscience (et parfois notre corps) qui réclame réparation. Un peu comme si notre estomac portait plainte contre nos excès...


La Gen Z : rois et reines de la compensation extrême


Ah, la Gen Z ! Ces experts en "tout ou rien" qui peuvent enchainer un festin digne de Pantagruel suivi d'un jeûne monastique. Un jour c'est  un tower burger sauce extra, le lendemain c'est "détox" avec trois feuilles de salade.


Cette génération a élevé la compensation au rang d'art, oscillant entre excès assumés et restrictions calculées.


Le casse-tête quotidien du "où et quoi manger ?"


Savez-vous que 75% des actifs ne savent pas où ils vont déjeuner avant 11h ?

C'est le grand mystère de la pause déj' !


Et c'est là que la compensation entre en jeu :


  • "J'ai mangé asiatique hier, aujourd'hui je repars sur du traditionnel"

  • "Après trois jours de poulet, plus de volaille à l'horizon !"

  • "La gamelle healthy d'hier me donne le droit moral de craquer sur une pizza aujourd'hui"


On pratique donc ces choix en compensant...


Les conséquences sur le marché : entre plaisir coupable et anxiété alimentaire


Dans le contexte actuel, la compensation prend une nouvelle dimension. Ce n'est plus juste une question de plaisir coupable – vous savez, cette pâtisserie américaine qui vous fait de l'œil.


C'est devenu une sorte de "Lexomil alimentaire", un exutoire face à l'anxiété ambiante.


Le défi des restaurateurs : jongler pour satisfaire tous les profils


Pour les professionnels de la restauration, c'est le grand écart permanent :


  • Proposer du premium ET de l'accessible

  • Offrir du healthy ET du réconfortant

  • Garder des classiques ET innover


La solution ? La multiplicité des offres


Les restaurants traditionnels l'ont bien compris : il faut mixer les genres. Un peu d'ethnique par-ci, un plat traditionnel par-là... C'est le nouveau mot d'ordre pour survivre dans ce marché en perpétuelle évolution.


Attention danger : la fonctionnalisation de l'alimentation


Le plus grand risque ? Que manger devienne un acte purement fonctionnel. "Je mange parce qu'il faut manger." Stop ! La restauration mérite mieux que ça.


Elle doit rester une source de plaisir, d'échange et de découverte.


 

En conclusion : vers une nouvelle approche de la restauration


La compensation n'est pas près de disparaître de nos comportements alimentaires. Au contraire, elle risque de s'intensifier.

L'enjeu pour les restaurateurs est de transformer cette tendance en opportunité, en proposant des offres variées qui permettent à chacun de trouver son équilibre, qu'il soit en mode "sagesse" ou "lâcher-prise".


L'important est de maintenir ce qui fait l'essence même de la restauration : le plaisir de manger, de découvrir, de partager. Car après tout, si la compensation est devenue notre nouvelle normalité, autant en faire une expérience positive !


Nous allons mesurer cette compensation et les raisons qui la conduisent lors du prochain Snack Show les 2 et 3 Avril prochain, venez nombreux. Au pire vous compenserez votre visite sur le salon par un jour de travail supplémentaire...

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